Options d'Accessibilités
Accessibilité
Partager :
Accessibilité
Partager :

Histoire et Patrimoine

Histoire et Patrimoine

  • le-port-1922-1245

Accessibilité

Il y a plus de 2000 ans (IIème siècle après J.C), lors des premières occupations, le niveau de la mer baignait la gare ferroviaire actuelle.
Le petit port permettait alors aux bateaux grecs et romains de s’abriter des tempêtes, d’embarquer et transporter les blocs de calcaire rose extraits des carrières de La Couronne et de Carro qui contribuèrent notamment à la construction de Massalia (Marseille).
Carry-le-Rouet devint une communauté indépendante le 15 juillet 1584. Dès lors, l’histoire de la commune s’apparente à celles des seigneuries, des familles de Jarentes et Deytres-Vaucluse qui pendant deux siècles rythmeront la vie Carryenne.
Au début du XXème siècle, le village comptait 300 habitants et était dominé par son ancien château. Les successeurs de riches négociants marseillais seront les premiers à apprécier la douceur de vivre de Carry-le-Rouet.
La construction de la voie ferrée Marseille - Miramas entre 1911 et 1915 développa la commune et attira de nouveaux habitants (700 en 1920).
En 1923, Carry-le-Rouet et Sausset-les-Pins se séparent. Carry-le-Rouet se retrouve alors avec 400 habitants.
Grâce au bateau vapeur côtier et au chemin de fer, la population atteint 800 habitants en 1940.
A partir du 15 octobre 1945, date de l’inauguration de la ligne de chemin de fer, la commune connaît une expansion continue et un essor démographique qui se poursuivra d’année en année en raison de l’attrait du bord de mer, de la qualité du site et de sa situation géographique.

Les châteaux
Jusqu’en 1964 la commune comptait deux châteaux :
- Le château Jarente-Pressaq aujourd’hui devenu l’hôtel Villa Arena, où se situait l’ancienne chapelle du village.
- Le château Jourde, dans le centre-ville, construit devant le château Jarente-Pressaq qui disposait d’un parc avec des essences rares.
A la mort de son propriétaire, le châtelain Philippe Jourde, il devint l’hôtel restaurant du château en bordure du port avec sa plage de sable.
Il fut démoli dans les années 1960 et remplacé par un Casino de jeux, la tour et les bâtiments des Floralies.
 

Carry d'antan

Présentation

La calanque des Eaux Salées.

C’est la première calanque de Carry-le-Rouet lorsque l’on vient de Marseille.
Après quelques minutes de marche à travers les sentiers, elle se dévoile enfin :
une crique sauvage et paisible, nichée au cœur d’une forêt de pins d’Alep.

Ici, le temps semble suspendu.
Face à vous, la mer s’étend à perte de vue, encadrée par Marseille et ses îles au loin.
La calanque des Eaux Salées tire son nom d’une source saumâtre, discrète et singulière.
Ses eaux cristallines viennent caresser les reliefs dentelés de la Côte Bleue avec une douceur presque irréelle.

Dominant ce paysage privilégié, le viaduc des Eaux Salées (centenaire et classé) veille avec élégance.
Et si vous prenez un peu de hauteur, du haut de la voie ferrée,
vous apercevrez l’île du Grand Mornas… aussi appelée Grande Mona.
  • 1-calanques-des-eaux-sal-es-9625
Vue du Golfe du Rouet.
En arrivant de Marseille, c’est la première plage qui s’offre à vous à Carry-le-Rouet.
Et sans doute la plus vaste.
Berceau du bronzage, ce rivage mêlant sable doré et galets doux vous accueille dans un décor de carte postale.
Entre les eaux turquoise et les falaises escarpées, l’endroit invite à la détente.
Là, au cœur de ce paysage méditerranéen, vous pourrez admirer la vue imprenable sur Marseille et ses îles…
et vous laisser bercer par le chant envoûtant des cigales.
  • 2-le-rouet-1939-9623
Nichée au creux d’une anse rocheuse de calcaire, la plage du Cap Rousset s’offre comme un petit havre de paix, protégé des vents et des vagues. Réaménagée en restanques, elle se situe au cœur de la réserve marine, un cadre préservé qui attire particulièrement les familles avec de jeunes enfants. C’est un lieu privilégié pour la baignade, dans une mer souvent calme et limpide.

Dans les années 1950, l’Hôtel du Cap animait les soirées locales : galas, concours et bals s’y succédaient dans une ambiance festive. C’est ici même que naquit la célèbre fête des oursins. En 1952, des pêcheurs, ravis des aménagements réalisés sur les quais du port, décidèrent de remercier le maire de l’époque, Jean-Baptiste Grimaldi, d’une manière bien singulière : en lui offrant son poids en oursins, soit 95 kilos !

La balance fut généreusement chargée, sous les regards amusés des habitants et des journalistes conviés pour l’événement. La fête se prolongea, comme il se doit, autour d’un verre, au bar de l’hôtel-restaurant du Cap.
  • 3-le-cap-rousset-9624
Nous voici à l’entrée du village, telle qu’elle apparaissait en 1910. Le monument aux Morts, que l’on distingue aujourd’hui, n’avait pas encore été érigé à cette époque ; il ne sera inauguré qu’en 1921, en hommage aux villageois tombés durant la Grande Guerre. Sur la gauche, on reconnaît la Bergerie. Autrefois, elle servait d’abri pour les moutons, avant de devenir un lieu de stockage pour les filets et le matériel des nombreux pêcheurs du village. Aujourd’hui, la Bergerie a changé de vocation : elle accueille régulièrement des expositions culturelles et artistiques.
  • 4-monument-aux-morts-9626
La démolition de l’hôtel-restaurant Le Family.
C’était un lieu emblématique de Carry-le-Rouet.
En 1938, Le Family ne servait pas seulement d’hôtel-restaurant : il faisait aussi office de pompe à essence.

Mais son histoire remonte encore plus loin…
Au début du XXe siècle, Le Family était le cœur battant de la vie locale.
On y organisait des fêtes, des bals masqués, des lotos, des banquets…
Une vraie salle de réjouissances pour les habitants.

Fernandel, figure chère à la région, y venait régulièrement.
Il y passait en tant que président d’honneur de Carry Sports.
Et même les chasseurs du village profitaient de la grande salle (à l’époque, la seule un peu spacieuse) gracieusement mise à disposition par les propriétaires.

Puis vint le temps de la démolition…
Et avec elle, une page se tourne.
Mais de ce changement naît un nouveau chapitre : l’Office de Tourisme voit le jour en 2017,avec plusieurs salles municipales, dont une dédiée à une exposition permanente.
  • 5-family-h-tel-1919-9627
Au fond, vers 1900, on distingue la douane, silhouette discrète mais essentielle à la vie portuaire de l’époque.
Juste à côté, la mairie-école : un bâtiment unique pour deux fonctions.
C’est là que battaient le cœur administratif et l’âme éducative de Carry-le-Rouet.

Mais en 1951, tout change.
Avec l’ouverture de trois classes au Jas Vieux, le bâtiment devient exclusivement… la mairie.
Une nouvelle étape dans l’histoire de la commune, qui continue alors son développement, entre traditions et modernité.
  • 6-le-port-1920-9628
La villa de Ferdinand Joseph Désiré Contandin…
Plus connu sous son nom de scène : Fernandel.
Né en 1903, disparu en 1971, il restera à jamais une figure aimée des Français, et un enfant du Sud.

En 1939, il fait construire sa villa, l’Oustaù de la Mar, sur le plateau du moulin.
Un écrin avec vue imprenable sur la mer et le port de Carry-le-Rouet…
Un lieu à son image : simple, chaleureux, profondément attaché à la Méditerranée.

Après sa disparition, la commune lui rend hommage.En 1990, un buste en bronze est installé à l’entrée de l’Espace Culturel qui porte désormais son nom.

Et en octobre 2024, un nouveau geste fort de mémoire :
Son bateau, le Camera, est exposé sur l’esplanade Jean Jaurès, à l’initiative du maire René Francis Carpentier et de l’Association Culturelle du Cinéma Fernandel, présidée par Robert Barnakian.
Une façon de faire vivre encore, au fil des vagues, le souvenir de l’un des plus grands visages du cinéma français.
  • 7-vue-sur-maison-de-fernandel-9630
Juste là, face au port, la villa aux volets blancs, attire le regard.
Cette demeure, discrète mais chargée d’histoire, appartient à la famille du professeur de médecine Émile Vayssière.
C’est d’ailleurs en son honneur que le quai porte aujourd’hui son nom.

Mais avant cela… Ce lieu fut l’hôtel de ville, à l’époque de Jean-Baptiste Tournan.
Ancien soldat de l’Empire, décoré par Napoléon lui-même, il devient le tout premier maire de Carry-le-Rouet.
Son mandat débute en 1833, s’interrompt en 1848, puis reprend de 1851 à 1865.
Un pan d’histoire locale qui se devine encore, en flânant sur le quai Vayssière…
  • 8-restaurants-du-port-9629
Autrefois, en plein centre-ville se dressait le château Jourde, construit face au château Jarente-Pessaq.
Il était entouré d’un vaste parc, peuplé d’essences rares, exotiques…
Un véritable havre de verdure au cœur de Carry-le-Rouet.

À la mort de son propriétaire, le lieu change de vocation.
Il devient l’hôtel-restaurant du château,
installé en bordure du port, avec sa plage de sable en contrebas.
Un cadre élégant, presque hors du temps.

Mais dans les années 1960, le château est démoli.
À sa place : un casino de jeux, une tour et les bâtiments des Floralies viennent marquer une nouvelle ère pour la ville,
entre modernité et transformation du littoral.
  • 9-h-tel-du-ch-teau-9631
Un domaine, deux châteaux… et bien des histoires.

L’actuelle propriété fut autrefois celle du marquis de Caumont, qui, en 1778, acheta les terres à la famille Jarente.
En 1855, P. Camoin en devient le nouveau propriétaire, avant de les revendre, en 1927, à la Société Foncière et Hôtelière de Carry-le-Rouet.

C’est ainsi que naît l’Hôtel du Château.
Un lieu d’exception, qui, en février 1930, accueille un hôte de renom : Salvador Dalí.
Le peintre y séjourne trois mois, inspiré par la lumière, les couleurs et la mer.

Mais ce n’est pas le seul château du village…
Un second, plus ancien, fut construit en 1645 par la famille Jarente Pessaq.
Aujourd’hui, il abrite l’hôtel-restaurant Villa Arena, édifié à l’endroit même où se trouvait autrefois l’ancienne chapelle du village.

Entre noblesse, art et patrimoine, ces lieux racontent bien plus qu’une simple histoire…
Ils racontent l’âme de Carry.
  • 10-le-ch-teau-9632
Sans commentaires
  • 11-vue-g-n-rale-descente-semard-9633
Tout commence en 1895…

La compagnie de navigation côtière met alors en service un petit vapeur.
Il relie Marseille à Port-de-Bouc, en longeant la Côte Bleue : Niolon, la Redonne, Carry, Sausset, Sainte-Croix, Carro…
Une ligne régulière, fiable, ponctuelle.

Le service est soigné : un petit bateau à rames et à voile est même prévu pour les retardataires, leur permettant de rattraper le côtier en partance.

Le transport de marchandises y est aussi efficace : important volume, bon tonnage…
Les habitants comme les commerçants s’y attachent vite.

Et peu à peu, le regard des Marseillais change.
Carry-le-Rouet n’est plus seulement une destination de balade dominicale, mais un véritable lieu de vie, où il fait bon poser ses valises.

Le bateau accoste non loin de la villa E. Pressac, perchée au-dessus de l’eau.
Elle deviendra plus tard le restaurant La Brise, témoin discret mais fidèle de cette époque où tout a commencé…
  • 12-le-mole-central-du-port-9634
Vue aérienne sur Carry
  • 13-carry-vue-a-rienne-1959-9635
En suivant le sentier du Lézard…
À travers les pins et les embruns marins,le chemin serpente jusqu’à une crique discrète : la calanque de la Tuilière.
Cette anse paisible, baignée de lumière, tient son nom d’une ancienne fabrique de tuiles, celle de Laurent Tuile, installée ici entre 1846 et 1849.
Une existence éphémère… mais suffisante pour laisser une empreinte dans la mémoire des lieux.
Aujourd’hui, seuls le chant des cigales et le ressac des vagues témoignent encore du passage de cette époque oubliée, où l’homme et la pierre façonnaient ensemble la Côte Bleue.
  • 14-la-tuili-re-par-le-sentier-du-l-zard-9636
Créé en 1791, ce sentier tient son nom d’un passé chargé de vigilance…
C’était la voie des patrouilles de douaniers, chargées de surveiller la côte, d’empêcher toute contrebande.
Jour et nuit, elles arpentaient ces chemins escarpés, gardant un œil vigilant sur les trafics et les pillages d’épaves.
Un sentier où l’histoire se mêle à la mer, témoignant d’une époque où chaque pas pouvait faire la différence entre l’ordre et le chaos.
  • 15-la-tuili-re-1913-9637
Nous vous suggérons également...
  • carry_2.jpeg
  • carry_4.jpeg
  • carry_5.jpeg
  • carry_6.jpeg
  • carry_8.jpeg
  • carry_14_train_viaduc.jpeg
  • carry_12.jpeg
  • carry_3.jpeg
04 42 13 20 36
  • photo
  • photo
  • photo
  • photo
  • photo
  • photo